© Frank Le Blancq
Saint-Ouen, Jersey
Latitude: 49° 13' 45'' N
Longitude: 2° 13' 33'' W
29 March 2016 1300 (Heure locale)
Orientation de l'appareil photo: S
Code P/S de l'image: P.13.1.1
Numéro d'identification de l'image: 4136
CL = 0, CM = 3, CH = 6
La photo ci-dessus montre un mince voile de cirrostratus arrivant de l’ouest (à droite de la photographie). L’absence de forme et de détails apparents permet de classer ce nuage dans l’espèce nebulosus. On constate également la présence d’une petite quantité d’altocumulus. L’élément principal de la photographie est un halo solaire complet de 22° et d’intensité modérée, dû au passage des rayons du soleil à travers des cristaux de glace orientés aléatoirement.
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À 1200 UTC, une dépression de 991 hPa était centrée au nord-ouest de l’Irlande, avec un creux barométrique s’étendant vers le sud, au large de la côte ouest de l’Irlande. Un anticyclone de 1 020 hPa était centré au-dessus du sud du Portugal. Un front froid s’approchait de l’embouchure de la Manche, sa traînée s’étendant au sud-ouest jusqu’aux Acores (Portugal). À l’avant du front, on pouvait constater la présence d’un thalweg.
Le radiosondage réalisé à partir d'une station au vent, à Brest (France) (WMO 07110), à la même heure que la photographie (1200 UTC), révèle une basse atmosphère humide et instable qui s’étend jusqu’à environ 650 hPa. On constate nettement la présence d’une autre couche humide dont la base est à environ 440 hPa (6 500 mètres), l’altitude probable de la base du cirrostratus. À ce niveau, la vitesse du vent était d’environ 100 nœuds, à 250°.
L’image prise à 1240 UTC par le satellite Aqua de la NASA montre la masse nuageuse associée au front froid et au thalweg, précédée d’un mince nuage élevé au-dessus des îles Anglo-Normandes.
Des parhélies, des subparhélies et un pseudohélie ont pu être observés depuis un point situé en altitude, l’observateur se trouvant à bord d’un avion reliant Munich (Allemagne) à Paris (France).
L’arc de 22 degrés de rayon qui entoure le Soleil est appelé « petit halo ». C’est le phénomène de halo le plus fréquent. Des foyers lumineux de couleurs vives sont situés à droite et à gauche du petit halo, à la même hauteur angulaire que le Soleil. Ils sont connus sous le nom de « parhélies », ou « faux-Soleils ». On peut voir une partie du cercle parhélique, un cercle blanc parallèle à l’horizon et qui traverse le Soleil, qui s'étire ici dans le ciel depuis chaque parhélie.
À la verticale au-dessous du Soleil, on peut apercevoir un halo brillant engendré par la réflexion de la lumière appelé « pseudohélie », ou « image du Soleil ». Il se forme sous l’horizon et ne peut donc être observé que d’un lieu situé en altitude, comme depuis un aéronef ou une montagne. À droite et à gauche du pseudohélie, à la verticale au-dessous des parhélies, apparaissent les subparhélies correspondantes. Une portion du cercle subparhélique, qui s'étire dans le ciel depuis les subparhélies, est à peine visible.
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Ce magnifique halo s’est formé par réfraction et réflexion de la lumière du soleil sur du poudrin de glace à une altitude de 1 100 m dans la localité de Neklid, sur le mont Klinovec, dans les Monts métallifères, en République tchèque.
De telles formations complexes ne sont généralement observées que dans les régions polaires, bien qu’elles soient parfois visibles en montagne en présence de cristaux de glace dans l’air, ce qui est le cas ici. Les particules qui s’apparentent à de la poussière sont en fait du poudrin de glace qui étincelle au soleil.
Les halos visibles sur cette image sont un halo de 22°; un cercle parhélique et une parhélie; un arc tangent inférieur; des arcs infralatéraux;un arc tangent supérieur avec un arc de Parry «suncave»; un arc héliaque; un arc supralatéral qui touche un arc circumzénithal; et quatre arcs de Tape (ou arcs de 46°).
Certains de ces types de halos sont assez courants, comme le halo de 22° et la parhélie. D’autres, par contre, sont moins fréquents et peuvent même, comme l’arc héliaque et l’arc de Tape, s’observer rarement.
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Cette photographie prise en très grand angle dans l'Antarctique montre un halo de 22° encadré par deux parhélies ou faux soleils (2 et 3). Les parhélies et le Soleil sont traversés par une ligne horizontale qui s'étend tout le long de l'horizon, le cercle parhélique (4 et 5). Au-dessus et en dessous du halo de 22°, on distingue l'arc tangent supérieur et l'arc tangent inférieur, qui s'allongent à leurs extrémités et se rejoignent pour former un halo circonscrit de faible luminosité autour du halo de 22°.
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Plusieurs phénomènes de halo se sont formés sur le voile uniforme de cirrostratus nebulosus que l'on voit ici. Le Soleil est entouré d'un halo de 22° et traversé, sur le plan horizontal, par un cercle parhélique (3 et 4). Sur le cercle parhélique (5, 6), immédiatement à l'extérieur du halo de 22°, apparaissent deux parhélies brillants, plus communément appelés faux soleils (7 et 8). Enfin, le halo de 22° est couronné d'un arc tangent supérieur et d'un arc de Parry.
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Les particularités les plus notables sont ici un halo de 22° encadré par deux parhélies (en 2 et 3). Les parhélies (communément appelés faux soleils) sont des points brillants, souvent de couleur vive, qui apparaissent sur le cercle parhélique et sur le halo de 22° ou très légèrement à l'extérieur de celui-ci.
Le cercle parhélique en 4 et 5 est un halo blanc de même hauteur angulaire que le Soleil qui, lorsqu'il est complet, forme un cercle autour de l'horizon. Ici, seules les parties du cercle parhélique situées à l'extérieur des parhélies sont visibles. Les sections du cercle que l'on aurait pu éventuellement distinguer à l'intérieur du halo de 22° sont occultées, sur cette photographie, par le «flare» dû à la pénétration de lumières parasites dans l'objectif de l'appareil.
Au sommet du halo de 22°, on devine un faible arc tangent supérieur. Enfin, on voit scintiller dans le Soleil de petits points blancs, rehaussés par un ciel bleu sans nuages: il s'agit des cristaux de poudrin de glace qui sont à l'origine de ces phénomènes de halo.
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Cette photographie prise en très grand angle dans l'Antarctique montre un halo lunaire de 22° qui résulte de l'interaction entre le clair de Lune et les cristaux de glace présents dans des cirrus et des cirrostratus.
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Le halo de 22° apparaît comme un cercle lumineux blanc ou essentiellement blanc d'un rayon de 22°, centré sur la source lumineuse. Les nuages que l'on voit sur cette photographie sont principalement des cirrostratus fibratus.
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Le terme générique « arc tangent » désigne divers types d’arcs lumineux qui sont tangents à d’autres halos. Sur cette photographie, un arc tangent touche le halo de 22 degrés en son point le plus élevé. Il s’agit donc d’un arc tangent supérieur.
La forme de ces arcs dépend de la hauteur angulaire de la source lumineuse (le Soleil ou la Lune). Lorsque la source lumineuse se trouve juste au-dessus de l’horizon, l’arc tangent supérieur prend la forme d'un V très étroit. Plus le Soleil ou la Lune sont haut dans le ciel, plus le V formé par l’arc tangent supérieur s’écarte, ressemblant ainsi de plus en plus aux ailes déployées d’un grand oiseau.
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Ces halos, qui sont apparus sur la Zugspitze (Alpes bavaroises, Allemagne), à 2 963 m d'altitude, sont dus à la réfraction et à la réflexion de la lumière solaire par du poudrin de glace. Le poudrin de glace est une précipitation de minuscules cristaux de glace, souvent si petits qu'ils semblent être en suspension dans l'air, qui tombe par ciel clair. Les cristaux de glace sont surtout visibles lorsqu'ils sont éclairés par la lumière du Soleil, qui les fait scintiller.
Différents types de halos sont visibles sur ce cliché : le halo de 22°, le cercle parhélique, les parhélies, visibles en 1 et en 2, un arc tangent supérieur, la colonne lumineuse supérieure, la colonne lumineuse inférieure, le halo de 46°, un arc infralatéral et l'arc supralatéral.
Certains de ces types de halos, tels que le halo de 22° et les parhélies, sont assez communs, alors que d'autres sont plus rares. Plusieurs de ces halos apparaissent sous forme de points ou d'arcs relativement lumineux, d'autres sont pâles et difficiles à apercevoir.
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La lente progression d'un front chaud en direction du nord a donné lieu à un voile de nuages élevés au-dessus du sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) le matin du 7 octobre 2010. Le premier cirrus est apparu avant l'aube et a été suivi par de beaux spécimens variés de cirrus et de cirrostratus au cours de la matinée. À un moment donné, un vaste voile de cirrostratus, présentant un bord très net, s'est rapidement étendu sur la région depuis le sud-est. Plus tard dans la matinée et jusque dans l'après-midi, alors que les cirrus et les cirrostratus étaient généralement plus nombreux, un halo bien dessiné est resté visible assez longtemps, accompagné de deux parhélies de 22 degrés très lumineux, de segments du cercle parhélique, d'un arc tangent supérieur au halo de 22 degrés (concave par rapport au Soleil à midi, lorsque l'astre se trouvait à une hauteur angulaire de 33 degrés) accompagné d'un arc de Parry bien marqué et, durant une partie de l'après-midi, d'un arc circumzénithal très lumineux (qui n'est pas visible sur le cliché). Un altocumulus s'est rapidement étendu sur la région depuis le sud après 1500 UTC. Le ciel est resté couvert le reste de la journée et durant la soirée et, à 1730 UTC, la pluie s’est mise à tomber.
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