© Irene Ho
Hexigten, Chifeng, Mongolie-Intérieure, Chine
Latitude: 43° 15' 54'' N
Longitude: 117° 32' 45'' E
06 January 2011 1421 (Heure locale)
Code P/S de l'image: P.13.1.6.1
Numéro d'identification de l'image: 4948
Les particularités les plus notables sont ici un halo de 22° encadré par deux parhélies (en 2 et 3). Les parhélies (communément appelés faux soleils) sont des points brillants, souvent de couleur vive, qui apparaissent sur le cercle parhélique et sur le halo de 22° ou très légèrement à l'extérieur de celui-ci.
Le cercle parhélique en 4 et 5 est un halo blanc de même hauteur angulaire que le Soleil qui, lorsqu'il est complet, forme un cercle autour de l'horizon. Ici, seules les parties du cercle parhélique situées à l'extérieur des parhélies sont visibles. Les sections du cercle que l'on aurait pu éventuellement distinguer à l'intérieur du halo de 22° sont occultées, sur cette photographie, par le «flare» dû à la pénétration de lumières parasites dans l'objectif de l'appareil.
Au sommet du halo de 22°, on devine un faible arc tangent supérieur. Enfin, on voit scintiller dans le Soleil de petits points blancs, rehaussés par un ciel bleu sans nuages: il s'agit des cristaux de poudrin de glace qui sont à l'origine de ces phénomènes de halo.
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Des parhélies, des subparhélies et un pseudohélie ont pu être observés depuis un point situé en altitude, l’observateur se trouvant à bord d’un avion reliant Munich (Allemagne) à Paris (France).
L’arc de 22 degrés de rayon qui entoure le Soleil est appelé « petit halo ». C’est le phénomène de halo le plus fréquent. Des foyers lumineux de couleurs vives sont situés à droite et à gauche du petit halo, à la même hauteur angulaire que le Soleil. Ils sont connus sous le nom de « parhélies », ou « faux-Soleils ». On peut voir une partie du cercle parhélique, un cercle blanc parallèle à l’horizon et qui traverse le Soleil, qui s'étire ici dans le ciel depuis chaque parhélie.
À la verticale au-dessous du Soleil, on peut apercevoir un halo brillant engendré par la réflexion de la lumière appelé « pseudohélie », ou « image du Soleil ». Il se forme sous l’horizon et ne peut donc être observé que d’un lieu situé en altitude, comme depuis un aéronef ou une montagne. À droite et à gauche du pseudohélie, à la verticale au-dessous des parhélies, apparaissent les subparhélies correspondantes. Une portion du cercle subparhélique, qui s'étire dans le ciel depuis les subparhélies, est à peine visible.
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Ce magnifique halo s’est formé par réfraction et réflexion de la lumière du soleil sur du poudrin de glace à une altitude de 1 100 m dans la localité de Neklid, sur le mont Klinovec, dans les Monts métallifères, en République tchèque.
De telles formations complexes ne sont généralement observées que dans les régions polaires, bien qu’elles soient parfois visibles en montagne en présence de cristaux de glace dans l’air, ce qui est le cas ici. Les particules qui s’apparentent à de la poussière sont en fait du poudrin de glace qui étincelle au soleil.
Les halos visibles sur cette image sont un halo de 22°; un cercle parhélique et une parhélie; un arc tangent inférieur; des arcs infralatéraux;un arc tangent supérieur avec un arc de Parry «suncave»; un arc héliaque; un arc supralatéral qui touche un arc circumzénithal; et quatre arcs de Tape (ou arcs de 46°).
Certains de ces types de halos sont assez courants, comme le halo de 22° et la parhélie. D’autres, par contre, sont moins fréquents et peuvent même, comme l’arc héliaque et l’arc de Tape, s’observer rarement.
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Cette photo montre des nuages de type cirrostratus fibratus et cirrus spissatus, ainsi que quelques traînées de condensation laissées par des avions (cirrus homogenitus) (3 et 4). S'ajoutent à cela deux photométéores qui présentent un intérêt particulier.
Le premier est le point lumineux qui se trouve près du centre de la photo; il s’agit d’un parhélie de 120°, causé par au moins deux réflexions internes de la lumière du soleil sur les cristaux de glace. Par ailleurs, les rayons qui entrent par la face supérieure des cristaux en plaquettes sont réfléchis à l’intérieur par deux faces latérales adjacentes et ressortent par la face inférieure. Le deuxième parhélie de 120° n’était pas visible à cette occasion. Lorsque la photo a été prise, l’angle azimutal du soleil était de 274° et celui du parhélie était de 034° (distance azimutale de 120° du soleil).
Le deuxième photométéore est une bande blanche qui traverse le parhélie de 120°; il s’agit d’un cercle parhélique. Le cercle parhélique est un cercle blanc, horizontal, situé à la même hauteur angulaire au-dessus de l’horizon que le soleil. Les faces verticales de nombreux cristaux de glace reflètent le soleil de telle sorte qu'ils forment un cercle dans le ciel. Seule une partie du cercle était visible ce jour-là, où la bande horizontale se trouvait à 020° au-dessus de l’horizon. Un arc circumhorizontal lumineux était également visible mais n’apparaît pas sur cette photo.
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Cette photographie prise en très grand angle dans l'Antarctique montre un halo de 22° encadré par deux parhélies ou faux soleils (2 et 3). Les parhélies et le Soleil sont traversés par une ligne horizontale qui s'étend tout le long de l'horizon, le cercle parhélique (4 et 5). Au-dessus et en dessous du halo de 22°, on distingue l'arc tangent supérieur et l'arc tangent inférieur, qui s'allongent à leurs extrémités et se rejoignent pour former un halo circonscrit de faible luminosité autour du halo de 22°.
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Plusieurs phénomènes de halo se sont formés sur le voile uniforme de cirrostratus nebulosus que l'on voit ici. Le Soleil est entouré d'un halo de 22° et traversé, sur le plan horizontal, par un cercle parhélique (3 et 4). Sur le cercle parhélique (5, 6), immédiatement à l'extérieur du halo de 22°, apparaissent deux parhélies brillants, plus communément appelés faux soleils (7 et 8). Enfin, le halo de 22° est couronné d'un arc tangent supérieur et d'un arc de Parry.
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Ce nuage est un altocumulus stratiformis translucidus. Il couvre une large portion du ciel, ce qui permet de le rattacher à l'espèce stratiformis. La couche nuageuse est mince et translucide et la position du Soleil visible, d'où la variété translucidus. Il y a, par endroits, des interstices entre les éléments nuageux, qui peuvent dès lors être également qualifiés de perlucidus. Un aéronef a produit une traînée de dissipation qui trace un sillage net dans le nuage. Soit cette traînée ne s'est pas sensiblement élargie, soit le nuage l'a déjà en grande partie reremplie. Au-dessus, on aperçoit ce qui ressemble à une traînée de dissipation plus large; il s'agit de la variante linéaire de la particularité supplémentaire cavum. Le trou dans l'altocumulus s'est rempli de traînées de cristaux de glace suite à la glaciation des gouttelettes d'eau surfondues constituant l'altocumulus. Un parhélie (communément appelé faux soleil) s'est formé par réfraction de la lumière du Soleil dans les cristaux de glace.
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Cette photographie montre en gros plan un parhélie, communément appelé faux soleil. Les parhélies sont deux points colorés et brillants placés horizontalement de part et d'autre du Soleil, à la même hauteur au-dessus de l'horizon.
Il s'agit de l'un des phénomènes de halo les plus courants. On ne voit parfois qu'un seul parhélie (en fonction de la position du nuage cirriforme), mais en général, les deux sont visibles de part et d'autre du Soleil. Lorsque le Soleil est bas, ils sont placés sur le halo de 22° (à supposer que celui-ci soit visible), mais lorsque le Soleil est plus haut, les parhélies forment par rapport à l'astre un angle légèrement plus grand.
Les parhélies résultent de la réfraction de la lumière par des cristaux de glace en forme de plaques hexagonales présentant de grandes surfaces planes horizontales. Ils peuvent être très brillants (d'où leur surnom de «faux soleils») et leur côté le plus proche du Soleil est rouge.
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Ces halos, qui sont apparus sur la Zugspitze (Alpes bavaroises, Allemagne), à 2 963 m d'altitude, sont dus à la réfraction et à la réflexion de la lumière solaire par du poudrin de glace. Le poudrin de glace est une précipitation de minuscules cristaux de glace, souvent si petits qu'ils semblent être en suspension dans l'air, qui tombe par ciel clair. Les cristaux de glace sont surtout visibles lorsqu'ils sont éclairés par la lumière du Soleil, qui les fait scintiller.
Différents types de halos sont visibles sur ce cliché : le halo de 22°, le cercle parhélique, les parhélies, visibles en 1 et en 2, un arc tangent supérieur, la colonne lumineuse supérieure, la colonne lumineuse inférieure, le halo de 46°, un arc infralatéral et l'arc supralatéral.
Certains de ces types de halos, tels que le halo de 22° et les parhélies, sont assez communs, alors que d'autres sont plus rares. Plusieurs de ces halos apparaissent sous forme de points ou d'arcs relativement lumineux, d'autres sont pâles et difficiles à apercevoir.
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La lente progression d'un front chaud en direction du nord a donné lieu à un voile de nuages élevés au-dessus du sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) le matin du 7 octobre 2010. Le premier cirrus est apparu avant l'aube et a été suivi par de beaux spécimens variés de cirrus et de cirrostratus au cours de la matinée. À un moment donné, un vaste voile de cirrostratus, présentant un bord très net, s'est rapidement étendu sur la région depuis le sud-est. Plus tard dans la matinée et jusque dans l'après-midi, alors que les cirrus et les cirrostratus étaient généralement plus nombreux, un halo bien dessiné est resté visible assez longtemps, accompagné de deux parhélies de 22 degrés très lumineux, de segments du cercle parhélique, d'un arc tangent supérieur au halo de 22 degrés (concave par rapport au Soleil à midi, lorsque l'astre se trouvait à une hauteur angulaire de 33 degrés) accompagné d'un arc de Parry bien marqué et, durant une partie de l'après-midi, d'un arc circumzénithal très lumineux (qui n'est pas visible sur le cliché). Un altocumulus s'est rapidement étendu sur la région depuis le sud après 1500 UTC. Le ciel est resté couvert le reste de la journée et durant la soirée et, à 1730 UTC, la pluie s’est mise à tomber.
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