Les définitions suivantes ont été établies par des experts de l'OMM, ou sont extraites, après d'éventuelles modifications, des documents dont la liste figure à la fin du présent glossaire.
Grossissement d'une particule nuageuse ou précipitante par collision et union d'une particule de glace (cristal de glace ou flocon de neige) avec une gouttelette d'eau surfondue qui se congèle à l'impact.
Déplacement d'une masse d'eau ou d'air et de ses propriétés (température, traceurs chimiques, etc.) sous l'effet du mouvement du fluide. L'advection renvoie aux mouvements de grande amplitude, généralement horizontaux, de l'atmosphère ou de l'océan, tandis que la convection se rapporte à des mouvements généralement verticaux, induits localement.
Processus par lequel les particules de précipitation croissent en entrant en collision et en assimilant des particules de nuages et d'autres particules de précipitation.
[familier] Bordure circulaire ou semi-circulaire de nuages s'étendant le long de la partie inférieure exposée au vent d'une enclume à contre-courant du flux d'altitude, indiquant une rapide expansion de l'enclume. Voir enclume cumuliforme, knuckles, champignon.
Courant ascendant se produisant localement au-dessus d'une surface plus chaude que son voisinage immédiat.
Masse de nuages bien définie observée à distance; elle couvre une partie appréciable du ciel à l'horizon, mais ne s'étend pas directement au-dessus de l'observateur.
Bande d'afflux en forme de dard
Nuage en queue de castor ayant la forme d'un dard.
Ligne de cumulus ou de cumulus bourgeonnants connectés à une supercellule et s'étendant vers l'extérieur à partir de la zone la plus active de cette dernière. Cette ligne a normalement l'aspect d'un escalier, les nuages les plus hauts étant les plus proches du gros de la perturbation principale.
Voir nuages annexes de type flumen.
Glace de mer qui se forme et reste fixe le long de la côte, où elle est attachée soit au rivage, soit à un mur de glace, soit encore à une falaise de glacier, entre des hauts fonds ou des icebergs échoués. Des fluctuations verticales peuvent être observées quand le niveau de la mer varie. La banquise côtière peut être formée sur place à partir de l'eau de mer ou de glace flottante de n'importe quel âge retenue au rivage par le gel. Elle peut s'étendre à plusieurs mètres comme à plusieurs centaines de kilomètres de la côte.
Autre terme pour désigner une base sans précipitations. Courant ascendant produit localement au-dessus d'une surface plus chaude que son voisinage immédiat.
Base de nuage sombre et horizontale sous laquelle aucune précipitation n'est observable. Marque généralement l'emplacement du courant ascendant d'un orage. Des tornades peuvent se développer à partir d'un nuage-mur attaché à la base sans précipitation ou à partir de la base elle-même.
Terme employé pour désigner l'aspect des parties supérieures en expansion de nuages tels que les cumulus mediocris et congestus, et les cumulonimbus calvus.
Interruption dans une couche ou une nappe de nuages étendue formant généralement une bande parallèle à la crête d'une montagne, du côté sous le vent.
Particulièrement bien visible sur les images satellitaires, cette zone dépourvue de nuages résulte du fort mouvement plongeant de l'air du côté sous le vent d'une barrière montagneuse en période de fœhn.
Brouillard formé lors de l'addition de vapeur d'eau à de l'air beaucoup plus froid que la source de vapeur; se produit le plus souvent lors du passage d'air très froid au-dessus d'eaux relativement chaudes.
Voir brouillard d'évaporation.
«Nuage» en rotation de poussière ou de débris, situé sur le sol ou à proximité, apparaissant souvent sous un entonnoir de condensation et autour de la base d'une tornade.
[familier] Région de rotation à l'échelle d'une dépression, située à l'intérieur d'un orage et enveloppée par de fortes précipitations. Cette zone coïncide fréquemment avec un écho radar en forme de crochet ou avec un mésocyclone associé le plus souvent à une tempête à fortes précipitations.
Convection se présentant sous la forme d'un courant ascendant ou descendant unique ou d'un dipôle courant ascendant/descendant, ayant généralement l'apparence d'un dôme vertical ou d'une tour, comme dans un cumulus simple ou un cumulus bourgeonnant. Un orage est généralement constitué de plusieurs cellules.
Ressemblant à un cirrus. Renvoie plus globalement à des nuages composés de petites particules, pour l'essentiel des cristaux de glace assez largement dispersés, qui présentent généralement une transparence et une blancheur relatives et produisent souvent des phénomènes de halo que l'on n'observe pas avec d'autres formes de nuages. Ce terme s'applique à tous les types de cirrus, cirrocumulus et cirrostratus.
Longues mèches de cirrus aux contours bien dessinés, plus épais à une extrémité qu'à l'autre. Voir cirrus uncinus.
Variation locale du vecteur vent ou d'une de ses composantes dans une direction déterminée.
Processus de formation d'une goutte d'eau liquide unique résultant de la réunion de deux ou plusieurs gouttes qui entrent en collision.
1) Passage de la phase gazeuse à la phase liquide. 2) Processus physique par lequel la vapeur d'eau est transformée en gouttelettes de rosée, de brouillard ou de nuage.
Convection se produisant au sein d'une couche d'air élevée, à savoir une couche dont la partie la plus basse se trouve au-dessus de la surface terrestre.
Convection se produisant au sein d'une couche en surface, à savoir une couche dont la partie inférieure se trouve à proximité immédiate de la surface terrestre ou sur cette dernière. Voir convection en haute altitude.
Terme employé pour désigner une nappe nuageuse d'une étendue horizontale considérable qui couvre souvent l'ensemble du ciel. Terme à la signification limitée employé dans le Règlement technique de l'Atlas international des nuages (éditions de 1956, 1975 et 1939).
Couche limite planétaire (CLP)
Couche inférieure de la troposphère en contact avec la surface de la Terre. Souvent turbulente et couronnée par une couche d'air stable hydrostatique ou une inversion de température. La profondeur de la CLP (hauteur d'inversion) varie dans le temps et l'espace et peut aller de quelques dizaines de mètres dans des conditions de forte stabilité hydrostatique, à plusieurs kilomètres dans les phénomènes de convection se manifestant au-dessus de déserts.
Couche dans laquelle le gradient vertical de température est inférieur au gradient adiabatique sec (ou au gradient adiabatique humide, en cas de saturation). Le mouvement vertical est entravé dans la couche stable.
Ayant la forme d'un cumulus. Désignation générale de tous les nuages dont la caractéristique principale est une extension verticale prenant la forme de mamelons, de dômes ou de tours. Ces nuages ont une apparence diamétralement opposée à celles des nuages stratiformes à extension horizontale. Les cumulus sont mus par la convection thermique et affichent généralement des vitesses verticales supérieures à un mètre par seconde. Nuage présentant l'aspect bourgeonnant d'un cumulus. Lorsque de tels nuages, disposés en lignes et attachés par une base commune, possèdent des protubérances leur donnant un aspect crénelé, ils sont classés dans l'espèce castellanus (des genres stratocumulus, altocumulus, cirrus et cirrocumulus). Lorsqu'ils constituent des éléments séparés en touffes, ils sont classés dans l'espèce floccus (des genres stratocumulus, altocumulus, cirrus et cirrocumulus).
Cumulus congestus d'extension verticale importante.
(fractus). Nuages annexes de type pannus, bas et déchiquetés (généralement de type stratus fractus ou cumulus fractus) se trouvant sous la base du nuage principal.
Voir sommet protubérant.
Éclair rampant ou éclair araignée
[familier] Décharge se produisant à l'intérieur de l'enclume d'un orage, caractérisée par un ou plusieurs canaux semblant ramper le long de la base de l'enclume. Ce phénomène apparaît généralement au cours de la phase d'affaiblissement ou de dissipation de l'orage d'origine, ou dans un système convectif actif de méso-échelle.
Voir la particularité supplémentaire incus.
Nuage cirriforme, en forme d'enclume, qui constitue la partie supérieure d'un cumulonimbus bien développé. Son sommet glacé s'étend horizontalement en atteignant la tropopause ou sous l'action des vents en altitude.
Enclume à contre-courant du flux d'altitude
Enclume d'orage s'étalant dans le sens opposé au vent, contre le flux en altitude. Une enclume à contre-courant du flux d'altitude signale souvent un courant ascendant intense et une forte probabilité de temps violent.
Enclume d'orage (incus) dont l'apparence rappelle celle des cumulus (plutôt que celle plus fibreuse et typique associée aux cirrus). Une enclume cumuliforme est formée par l'étalement rapide du courant ascendant d'un orage, et suppose donc un courant ascendant très fort. Voir anvil rollover, knuckles.
Voir tuba.
Mélange de l'air environnant avec l'air déjà présent à l'intérieur d'un nuage ou d'un courant atmosphérique de telle façon que l'air environnant s'intègre au courant ou au nuage.
Terme météorologique employé dans les éditions anglaises de 1956 et de 1975 de l'Atlas international des nuages pour désigner les différents niveaux auxquels les nuages de certains genres apparaissent normalement. Le mot étage a été remplacé dans la version anglaise par «level», plus aisément traduisible dans bien d'autres langues. L'utilisation du mot étage dans ce contexte avait été proposée par J.B. Lamarck (1802) dans le premier ouvrage de classification des nuages publié; on le retrouve également dans la classification de l'OMM de l'altitude des nuages: étage supérieur (3 à 8 km); étage moyen (2 à 4 km) et étage inférieur (de la surface du globe à 2 km).
Étincelles d'enclume («Anvil zits» en anglais)
[familier] Décharges d'éclair localisées et fréquentes (souvent continues ou presque) provenant de l'intérieur de l'enclume d'un orage.
Processus physique par lequel un liquide ou un solide passe à l'état gazeux; le contraire de la condensation.
Agglomération de cristaux de neige.
Vent chaud et sec soufflant sur le côté sous le vent d'une chaîne montagneuse, l'air étant réchauffé et asséché par la compression adiabatique lors de sa descente le long des pentes montagneuses. Aux États-Unis d'Amérique, le terme «chinook» désigne le fœhn soufflant dans les montagnes Rocheuses et dans la Sierra Nevada.
Interface ou zone de transition entre deux masses d'air de densité et donc (dans la plupart des cas) de température différente. Un front qui se déplace est nommé en fonction de la nature de la masse d'air en progression: on parle ainsi d'un front froid si c'est l'air plus froid qui est en mouvement.
Bord antérieur d'un dôme de pression de méso-échelle séparant la sortie d'air dans un orage de convection du milieu atmosphérique. Cette limite, qui est caractérisée par un mouvement ascendant latéral et un mouvement descendant postérieur, est suivie d'une montée de vent soufflant en rafales sur le sol ou à proximité. Le front de rafale est fréquemment marqué par un crochet barométrique, une saute de vent, une baisse de la température ainsi que, dans certains cas, par de fortes précipitations. Les fronts de rafale sont souvent caractérisés par la présence de nuages de type arcus.
[familier] Contraction des mots «fumée» et «cumulus» désignant des nuages de gouttelettes d'eau qui se forment dans la partie supérieure de panaches de fumée provenant de cheminées, de tours de refroidissement ou de feux à ciel ouvert. Ce nuage fait partie de la catégorie des cumulus homogenitus.
Selon la région, précipitation de pluie et de neige mêlées, de pluie et de grêle, de pluie et de granules de glace, de neige fondante, ou de pluie soudaine et de courte durée accompagnée souvent de vent et de grêle.
Formation de glace sur une surface directement à partir de la vapeur d'eau, sans passer par la phase liquide.
Phénomène dont l'aspect rappelle la gelée blanche, mais qui se produit lorsque la température du sol est supérieure à 0°C et celle de l'air en surface inférieure à 0°C. L'eau souterraine est amenée à la surface par capillarité, où elle gèle et contribue à la formation d'une colonne de glace ayant l'aspect d'une aiguille.
1) Nouvelle glace mince sur de l'eau douce ou salée, dont la couleur apparaît sombre du fait de sa transparence, qui résulte de sa structure granulaire prismatique. Sur les lacs, la glace noire est généralement recouverte de glace blanche constituée de neige recongelée ou de bouillie neigeuse. 2) Terme fréquemment employé au Québec pour désigner le verglas. Une fine couche de glace, d'aspect relativement sombre, peut se former lorsqu'une pluie légère ou de la bruine tombe sur le revêtement d'une route dont la température est inférieure à 0 °C, ou lorsque de l'eau déjà présente sur le revêtement de la route gèle quand la température descend au-dessous du point de congélation. La glace noire peut aussi se former lors de l'interception de gouttelettes de brouillard surfondu par des bâtiments, des clôtures ou de la végétation.
Région d'air relativement froid, représentée sur l'analyse d'une carte météorologique par un minimum relatif des températures entouré d'isothermes fermés. Si les gouttes froides correspondent à des régions relativement peu stables en altitude, ce sont des zones d'air relativement stables près de la surface terrestre.
Taux de variation d'une variable atmosphérique, généralement la température, en fonction de l'altitude. Ainsi, un fort gradient thermique vertical correspond à une diminution rapide de la température en fonction de l'altitude.
Haboob (ou habub, mot arabe signifant «vent fort»)
Vent fort, produisant des tempêtes de poussière ou de sable, dans les zones arides ou semi-arides de la planète.
Rapport en pourcentage de la tension de vapeur observée à la tension de vapeur saturante par rapport à l’eau, à la même pression et à la même température.
Croissance de la température avec la hauteur.
Les inversions et les couches stables entravent les mouvements verticaux et limitent souvent l'extension verticale des nuages cumuliformes. Si l'air situé sous l'inversion est relativement humide, l'inversion coiffe souvent une couche de nuages stratiformes.
[familier] De l'anglais «knuckles» signifiant «articulations des doigts». Protubérances bosselées situées sur les pourtours, et parfois sur le dessous de l'enclume d'un orage. Apparaissent généralement sur le côté exposé au vent d'une enclume à contre-courant du flux d'altitude et sont indicateurs d'une expansion rapide de l'enclume due à la présence d'un courant ascendant très fort. Ne correspondent pas à la particularité supplémentaire mamma. Voir également enclume cumuliforme et anvil rollover.
Zone étroite, différente d'un front chaud, froid ou occlus, dans laquelle se trouve un gradient marqué de la teneur en vapeur d'eau de l'air au voisinage de la surface terrestre.
Courant descendant intense et localisé qui s'étale sur le sol, généralement au-dessous d'un cumulonimbus, causant des changements rapides de la direction et de la vitesse du vent. Diamètre supérieur à 4 km. Voir microrafale.
Aspect de la surface supérieure d'une couche de nuages lorsqu'elle comporte des ondulations de longueurs très diverses. L'ensemble rappelle les vagues de l'océan.
Zone de rotation à l'échelle d'une tempête, de 3 à 10 km de diamètre, généralement à l'intérieur d'un orage. Donne souvent naissance à une tornade.
Sommet de la mésosphère situé vers 80 à 85 km d'altitude.
Région de l'atmosphère, située entre la stratopause et la mésopause, dans laquelle la température décroît généralement avec l'altitude.
Courant descendant intense et localisé qui s'étale au-dessus du sol, généralement sous un cumulonimbus, et cause des changements rapides de la direction et de la vitesse du vent. Diamètre maximal de 4 km. Voir macrorafale.
Voir nuage en banderole.
«Morning glory» (Gloire du matin)
Bande nuageuse allongée, dont l'aspect rappelle celui d'un nuage en rouleau, apparaissant généralement le matin, lorsque l'atmosphère est relativement stable. Nuages résultant de perturbations associées à des ondes gravitationnelles dans une couche limite stable. Ils ont l'aspect de rides à la surface de l'eau; on voit souvent plusieurs nuages parallèles se propager dans la même direction. Voir l'espèce volutus.
Terme employé pour désigner une couche nuageuse relativement fine qui ne couvre pas la totalité du ciel. Voir couche nuageuse. Terme à la signification limitée employé dans le Règlement technique de l'Atlas international des nuages (éditions de 1956, 1975 et 1939).
Nappe nuageuse (de Table Mountain)
Nuage se formant au sommet de Table Mountain, au Cap en Afrique du Sud, sous l'effet du soulèvement orographique.
Neige roulée. Précipitation, généralement de courte durée, de particules de glace craquante blanche et opaque, de forme conique ou arrondie et d'un diamètre variant de 2 à 5 mm. Identique au grésil.
Niveau auquel l'air soumis à un mouvement ascendant devient saturé.
Noyau sur lequel la vapeur d'eau peut se condenser.
Nuage à tourbillon en fer à cheval
Petit nuage tubulaire rare, de relativement courte durée, généralement en forme de N, de C ou de U, ressemblant à un fer à cheval.
Anneau de nuages observé très rarement autour de la partie supérieure d'un nuage-mur (murus).
Nuage cumuliforme se formant dans une couche atmosphérique rendue instable par le réchauffement de sa base ou le refroidissement de son sommet.
Nuage orographique, à la crête d'une onde stationnaire, se formant dans un flux d'air franchissant une chaîne de collines ou de montagnes.
Nuage causé par le levante, terme espagnol utilisé couramment pour désigner un vent d'est ou de nord-est soufflant le long de la côte et depuis l'intérieur des terres en France méridionale, en direction du détroit de Gibraltar.
Nuage orographique stationnaire qui se forme au voisinage de la crête ou du sommet d'une montagne et prend l'aspect d'une banderole qui flotte au vent au-dessus du versant sous le vent de la montagne. Ce type de nuage ne doit pas être confondu avec de la neige arrachée de la crête ou du sommet et emportée par le vent.
Nuage orographique stationnaire situé sur le sommet d'une montagne isolée ou au-dessus de ce dernier, et formant un capuchon autour du sommet.
Voir la particularité supplémentaire arcus. Nuage de type arcus en biseau, bas et horizontal, associé au front de rafale d'un orage (ou parfois à un front froid, même en l'absence d'orage). À la différence du nuage en rouleau, le nuage en étagère est accroché à la base du nuage d'origine situé au-dessus de lui (un nuage orageux généralement). On peut souvent observer un mouvement ascendant dans la partie antérieure (extérieure) du nuage en étagère, alors que la partie inférieure a fréquemment un aspect tourmenté, bouillonnant et effiloché.
Voir l'espèce volutus.
Nuage mixte (ou «nuage en phase mixte»).
Nuage dans lequel des particules de glace sont mélangées à des gouttelettes d'eau surfondues. Peut entraîner des conditions de givrage mixte.
Nuage dont la présence et la forme sont déterminées par le relief du sol.
Formation nuageuse turbulente observée du côté sous le vent de grandes barrières montagneuses. L'air à l'intérieur du nuage pivote autour d'un axe parallèle à la barrière.
Voir la particularité supplémentaire murus.
Nuage horizontal de basse altitude ayant la forme d'un appendice (différent d'un nuage en entonnoir) s'étendant à partir de la zone de précipitation en cascade d'une supercellule vers le nuage-mur. La base de ce nuage est pratiquement la même que celle d'un nuage-mur. Il se déplace en s'éloignant des précipitations en direction du nuage-mur, un mouvement ascendant rapide étant souvent observé près de sa jonction avec le nuage-mur.
Perturbation ondulatoire dans laquelle la poussée d'Archimède restaure l'équilibre hydrostatique de particules déplacées.
Toute perturbation ondulatoire provoquée par un obstacle à l'écoulement des fluides, et donc stationnaire par rapport à cet obstacle. En fonction de la structure du fluide et des dimensions de l'obstacle, il pourra s'agir d'une onde de gravité, d'une onde d'inertie, d'une onde barotrope, etc.
Onde de gravité atmosphérique se formant lors du passage d'un flux d'air stable au-dessus d'une montagne ou d'une barrière montagneuse.
Se dit d'un élément qui ne permet pas à la lumière de passer de sorte que les objets situés de l'autre côté sont totalement masqués. Voir la variété opacus.
Orage en proie à une nouvelle évolution du côté exposé au vent, de sorte qu'il paraît stationnaire ou en cours de propagation vers l'arrière.
Expression employée dans le langage courant pour désigner un orage.
Terme couramment utilisé pour désigner une série de nuages lenticulaires empilés les uns sur les autres sous l'effet d'un mouvement ondulatoire dans des couches multiples d'air humide.
Ces nuages sont classés dans la catégorie des stratocumulus lenticularis duplicatus ou des altocumuIus lenticularis duplicatus (en fonction de la hauteur de leur base).
Hydrométéore se manifestant par une chute de particules sous les formes suivantes: pluie, bruine, neige, neige en grains, neige roulée, poudrin de glace, grêle et granules de glace.
Voir poudrin de glace.
Processus de Bergeron-Findeisen
Explication théorique du processus selon lequel des particules de précipitation peuvent se former dans un nuage mixte (composé à la fois de cristaux de glace et de gouttes d'eau liquide).
Terme signifiant saillie ou grosseur, utilisé pour décrire les bourgeonnements, les tourelles et les tours présentes sur de nombreux nuages, comme par exemple les tourelles observées sur les cumulus mediocris, la masse occasionnellement complexe de tours présentes sur les cumulus congestus ou les minuscules tourelles des cirrus castellanus.
Sommet protubérant (sommet pénétrant)
Protubérance en forme de dôme située au-dessus de l'enclume d'un orage, correspondant à un courant ascendant très fort et donc à une possibilité accrue de temps violent. On constate souvent la présence d'un sommet protubérant persistant ou massif sur une supercellule. Un sommet protubérant de courte durée, qui se forme et se dissipe de manière cyclique, peut indiquer la présence d'un orage pulsatif ou cyclique.
Nuage du genre cumulus (cumulus flammagenitus) formé par le courant thermique émanant d'un feu ou accentué par les émissions d'un panache flottant issu d'un processus industriel de combustion (cumulus homogenitus).
[familier] Type particulier de bande d'afflux ayant un aspect plat relativement large rappelant la queue d'un castor. Elle est attachée au courant ascendant général d'une supercellule et a une orientation sensiblement parallèle au pseudo-front chaud. Comme dans toute bande d'afflux, les éléments nuageux avancent vers le courant ascendant. Sa dimension et sa forme évoluent en fonction de la puissance du flux entrant. Voir également bande d'afflux en forme de dard.
Terme du langage courant désignant une averse de neige légère de courte durée.
État de l'atmosphère dans lequel l'air contient le volume maximal possible de vapeur d'eau à la température et à la pression d'observation, que ce soit sur une surface d'eau ou sur une surface de glace. L'humidité relative est alors de 100 %.
Soulèvement de l'air provoqué par le passage au-dessus de formations montagneuses ou d'autres reliefs accidentés.
Terme désignant des nuages à vaste extension horizontale, par opposition aux nuages de type cumuliforme à extension verticale.
Sommet de la couche d'inversion dans la haute stratosphère, situé aux environs de 50 à 55 km.
Région de l'atmosphère, située entre la tropopause et la stratopause, dans laquelle la température croît en général avec l'altitude.
Passage direct de l'état solide à l'état gazeux sans passer par l'état liquide.
Substance qui attire facilement l'eau présente aux alentours, ce qui en météorologie s'applique principalement à des noyaux de condensation tels que le sel, etc.
Orage caractérisé par une ascendance rotative persistante. Les supercellules sont rares, mais sont à l'origine d'un pourcentage considérable de phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier des tornades, des chutes de grêlons géants et des vents rectilignes dévastateurs.
Placé au-dessus de, ou sur quelque chose, ou l'un sur l'autre. Terme utilisé dans la description de la variété de nuages duplicatus, où l'on peut observer les bancs, nappes ou couches de nuages à des niveaux légèrement différents ou partiellement soudés.
Adjectif employé pour qualifier une eau liquide dont la température est inférieure à son point de congélation.
Condition d'une partie de l'atmosphère dont l'humidité relative est supérieure à 100 %.
Système convectif quasi linéaire
Nom d'une large classe de systèmes convectifs de méso-échelle présentant des configurations linéaires diverses.
Température de rosée ( [familier] point de rosée)
Température à laquelle l'air est saturé (humidité relative de 100 %) par rapport à la vapeur d'eau au-dessus d'une surface d'eau.
Température du point de gelée blanche
Température à laquelle l'air est saturé par rapport à la vapeur d'eau au-dessus d'une surface de glace.
Vent très fort, parfois violent, qui souffle habituellement en rafales, descend le long du versant sous le vent d'une chaîne montagneuse, et atteint souvent son intensité maximale à proximité du pied de la montagne, pour s'affaiblir rapidement en s'en éloignant.
Intense formation de glace sur les objets par congélation, dès l'impact, de la pluie ou de la bruine.
Tornade dans laquelle sont présents au même moment au moins deux entonnoirs de condensation ou buissons tournant souvent autour d'un centre commun ou autour les uns des autres. Les tornades à vortex multiples sont particulièrement dévastatrices.
Masse d'air tournoyante en forme de colonne ou de spirale. N'est pas forcément orientée verticalement et peut par exemple pivoter autour d'un axe horizontal.
Circulation cyclonique à grande échelle dans la troposphère moyenne et supérieure et s'étendant dans la stratosphère, généralement centrée sur les régions polaires.
Circulation d'un flux autour d'un axe horizontal ou quasi horizontal généralement associée au flux situé au-dessus du côté sous le vent d'un obstacle tel qu'une chaîne montagneuse. La rotation peut s'étendre jusqu'au sol, créer des conditions dangereuses pour les aéronefs et transporter de grandes quantités de poussière dans les airs.
Nuages qui se forment dans le sillage d'un avion, lorsque l'atmosphère, au niveau de vol, est suffisamment froide et humide. Voir traînée de dissipation.
Sillon nettement défini se formant derrière un aéronef volant dans une mince couche nuageuse; c'est le contraire de la traînée de condensation.
Particularité supplémentaire virga.
Se dit d'un élément qui permet à la lumière de passer de manière diffuse, de sorte que les objets situés de l'autre côté ne sont pas clairement visibles. Voir la variété translucidus.
Se dit d'un élément qui permet à la lumière de passer, de sorte que le objets situés de l'autre côté sont clairement visibles.
Limite entre la troposphère et la stratosphère, où le gradient vertical de température subit généralement un changement soudain.
Partie inférieure de l'atmosphère, s'étendant de la surface de la Terre à la tropopause, dans laquelle la température diminue généralement avec l'altitude.
Forte déperdition caractéristique de l'ozone stratosphérique se produisant au printemps au-dessus des régions polaires.
Particularité supplémentaire cavum.
Mouvements de l’air aléatoires et toujours changeants se superposant aux mouvements moyens de l’air.
Phénomène de turbulence de haute altitude (6 –15 km) se produisant dans les régions dépourvues de nuages, causé par un cisaillement du vent, notamment entre l'axe d'un courant-jet et l'air environnant.
[familier] Nom parfois donné à une tornade en anglais.
Courant descendant violent et destructeur qui atteint le sol, associé à un orage puissant.
SOURCES
1. Vocabulaire météorologique international (deuxième édition), document OMM-N° 182, 1992. Organisation météorologique mondiale. Genève. ISBN 978-92-630-2182-3. À consulter également en ligne sur METEOTERM
http://www.wmo.int/pages/prog/lsp/meteoterm_wmo_fr.html
Termes empruntés: accrétion, agglomération, agrégation, banc de nuages, coalescence, condensation, congère, convection, cumuliforme, enclume, entraînement, flocon de neige, giboulée, grain, haboob (habub), ionosphère, ligne sèche, mer de nuages, mésopause, mésosphère, microrafale descendante, mur de fœhn, niveau de condensation, noyau de condensation, nuage convectif, nuage de tourbillon d'aval, nuage d'onde, nuage en banderole, nuage en capuchon, nuage mixte, nuage orographique, ombre pluviométrique, précipitation, rue de nuages, stratopause, stratosphère, tempête de verglas, thermique, tourbillon circumpolaire, traînée de condensation, traînée de dissipation, tropopause, turbulence, vent rabattant
2. Quatrième rapport d'évaluation du GIEC: Changements climatiques, 2007. Rédacteur: A.P.M. Baede (consulté le 28 octobre 2016), Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Changement climatiques 2007, Groupe de travail I: Les éléments scientifiques, Annexe I: Glossaire. https://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/annexsannexe-1.html
Terme emprunté: advection
3. A Comprehensive Glossary of Weather Terms for Storm Spotters. NOAA Technical Memorandum NWS SR-145, NOAA/NWS/WFO Norman (consulté le 28 octobre 2016). Disponible en ligne: https://www.weather.gov/oun/spotterglossary
Termes empruntés: anvil crawler, anvil rollover, anvil zits, back-building thunderstorm, back-sheared anvil, barber pole, bear’s cage, beaver('s) tail, cell, cold pool, collar cloud, cumuliform anvil, debris cloud, elevated convection, flanking line, front, inflow stinger, knuckles, lapse rate, morning glory, multi-vortex tornado, orographic lift, overshooting top, rain-free base, shelf cloud, supercell, surface-based convection, tail cloud, updraft base
4. Glossary of Meteorology. American Meteorological Society (consulté le 28 octobre 2016).
http://glossary.ametsoc.org
Termes empruntés: Bergeron-Findeisen process, black ice, cirriform, clear air turbulence (CAT), cloudburst, downslope windstorm, electrical storm, étage, evaporation, flurry (snow), foehn gap, fumulus, gravity wave, gust front, lee wave, mares’ tails, mountain wave, ozone hole, planetary boundary layer, pyrocumulus, rotors, scud, steam fog, stratiform, sublimation, supercooled, supersaturation, wind shear
5. A Dictionary of Earth Sciences, 2008. Coordinateur de la publication: Michael Allaby. Oxford University Press ISBN-13: 9780199211944. Publié en ligne: 2008 DOI: 10.1093/acref/9780199211944.001.0001, eISBN: 9780191726613. Consultable à l'adresse suivante:
http://www.oxfordreference.com/view/10.1093/acref/9780199211944.001.0001/acref-9780199211944
Terme emprunté: deposition
6. Nomenclature OMM des glaces de mer, Volumes I, II et III, 2015. Document OMM-N° 259, Organisation météorologique mondiale. Également disponible en ligne sur le site de la CMOM: http://www.jcomm.info/index.php?option=com_oe&task=viewDocumentRecord&docID=14598
Terme emprunté: banquise de mer
7. A Dictionary of Weather (second edition), publié en format papier en 2008. Storm Dunlop, Oxford University Press, ISBN-13: 9780199541447, publié en ligne en 2008, version actuelle en ligne 2008 eISBN: 9780191726903.
Terme emprunté: pile d’assiettes
8. Advanced Warning Operations Course (AWOC), National Weather Service Warning Decision Training Division, AWOC FY14 Student Guide, Severe Track (consulté le 28 octobre 2016).
http://www.wdtb.noaa.gov/courses/awoc/awoc.html
Terme emprunté: quasi-linear convective system (QLCS)
9. Guide des instruments et des méthodes d’observation météorologiques, document OMM-N° 8, 2010 (consulté le 28 octobre 2016), Organisation météorologique mondiale.
https://library.wmo.int/pmb_ged/wmo_8-2014_fr.pdf, Partie I, Chapitre 4
Terme emprunté: humidité relative
10. Collins English Dictionary – Complete & Unabridged, 10th edition. Consulté le 1er octobre 2016 sur le site Internet Dictionary.com http://www.dictionary.com/browse/superpose
Terme emprunté: superposed
11. National Weather Service Glossary (consulté le 28 octobre 2016) http://w1.weather.gov/glossary/
Termes empruntés: fœhn, graupel, vortex